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                                                                 ATTENTAT DRAKKAR à Beyrouth au Liban le 23 octobre 1983

 

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plaque scellée sur le mur d'enceinte du " DRAKKAR "   insigne du groupement aéroporté

 

          

 

6° Régiment d'Infanterie Parachutiste   

6° RIP, régiment infanterie parachutiste

 

DIODON 4

 

                 
 
 
Le Général Guichard, du centre Opérationnel de l'Armée de terre, inspecte un Poste du 6eme R.I.P - Derrière  lui, le Colonel Paul Urwald Commandant le 6eme R.I.P.
élèments du 1er R.C.P completant le 6eme R.I.P avant l'attentat. 

chef de corps                  colonel Urwald

adjoint                             colonel Jean

état major                       colonel de Loustal

terre                                lieutenant Hochet

opérations                       capitaine Lhuilier

OR                                  chef de bataillon Martinez

détails                             lieutenant Dussaucois

logistique                        lieutenant Francois

transmissions                 adjudant/chef Barabite

médecin                          médecin principal Humbert 

1ere companie: du 6eme R.P.I.M.A

capitaine Turpin

capitaine Guillaume 

2eme compagnie: du 9eme R.C.P

capitaine Brau

lieutenant Serror 

3eme compagnie: du 1er R.C.P

capitaine Thomas

capitaine Ospital

s/lieutenant Rigaud

adjudant Bagnis

lieutenant de la Batie

lieutenant Vergnolle ....... 35eme RAP 

ccs:

lieutenant Larrieste

s/lieutenant Racouchot

 

 

DE MARCHE ET D'ACIER   


 


 

 
 

 
Sur la place d'armes du camp d'Idron, le colonel Cardinal prend le commandement du 1er R.C.P.(1982)  pendant son temps de commandement il y aura la tragédie du Drakkar.
 
En octobre 1983, la 3eme compagnie du 1er RCP (qui est toujours basé à Idron) se trouve au Liban dans le cadre d'une mission des nations unies. le 23 octobre à 6h20 du matin, des kamikazes lancent leurs camions bourrés d'explosifs contre les positions Françaises et Américaines. l'attentat fait 241 morts coté Américain et 58 parmi les parachutistes Français.                
 
Nous sommes au mois d'août 1983.
le Groupement Aéroporté repart au Liban représenter pour la deuxième fois la France au sein de la Force Multinationale de sécurité.
l'Opération est baptisée DIODON IV.
La force française est composée du 3eme RPIMA, du 7eme RPCS, et d'un Régiment de Marche le 6eme RIP, qui est composé d'une compagnie du 1er RCP d'une compagnie du 6eme RPIMA d'une compagnie du 9eme RCP et d'éléments du 35eme RALP.
Les hommes composant ce Régiment de marche sont des Appelés Parachutistes Volontaires pour un service long.
Le chef de Corps du 1er RCP désigne la 3eme compagnie pour effectuer la Mission.
Elle est Commandée par le Capitaine Jacky Thomas.
l'effectif du détachement est de 96 hommes répartis en quatre Officiers, quinze Sous-officiers et soixante dix sept Militaires du Rang.

La compagnie quitte Pau à la mi-septembre et débarque à Beyrouth le 27 septembre 1983.
elle est accueillie par son Capitaine et le Sous-lieutenant Rigaud partis quelques jours plus tôt en précurseur.
Elle se dirige immédiatement vers le Poste qui lui est affecté, un immeuble de huit étages baptisé IRMA situé au sud de la ville face à la plaine des JHAH en bordure du quartier Chatila , à 800 mètres de l'Ambassade d'Iran.
C'est un excellent observatoire dans cette partie Sud de Beyrouth à la frontière des quartiers Palestiniens.
Ceci explique sans doute son occupation par l'Armée Syrienne en septembre 1982 et sa nécessaire dépollution par le Génie français avant l'arrivée de la compagnie.

le Bâtiment sans doute autrefois luxueux, est en très mauvais état.
il n'y a ni eau ni électricité et pas de vitres, mais les Parachutistes s'attèlent avec enthousiasme aux travaux de remise en état et de protection du Poste.
5000 sacs de sable sont montés dans les étages et sur le toit.
des emplacements de Combat sont aménagés, des barbelés interdisent les accès.
Les Sections s'installent .

Le Capitaine rebaptise le Poste du nom de.......  DRAKKAR.
les activités opérationnelles s'enclenchent très vite.
Les journées sont occupées par des patrouilles en VAB pour prendre contact avec la population résidant dans le secteur, par des gardes à la Résidence des Pins, Poste de Commandement du Général Cann patron de la Force, et par de nombreuses patrouilles à pieds pour rassurer la population qui a peur.

A la mi-octobre , la situation se tend.
Les civiles ne parlent plus.
Des véhicules suspects sont signalés et repérés.

Des renseignements pronostiquent une Opération imminente contre les français.
Le 22 octobre 1983, la 1ere Section ( NOIR 1 ) est de garde à la Résidence des Pins, mais son Chef le Sous-lieutenant Rigaud n'ayant pas de Mission propre est resté au Poste Drakkar.
La 2eme Section  ( NOIR 2 ) de l'Adjudant Bagnis est d'alerte Régimentaire , prête à intervenir en moins de 15 minutes au profit des Postes voisins.
La 3eme Section ( NOIR 3 ) du Lieutenant de la Batie est de jour et assure la garde du Poste .
Vers 22 heures , le Capitaine Thomas Rassemble les Chefs de Section pour leur annoncer que le Poste ESCORTEUR , situé à 500 mètres de là , a reçu des menaces.

LE 23 OCTOBRE 1983 à 6 heures du matin, après une nuit calme, l'Adjudant de compagnie réveille les Sections.
Le Sergent Hartung et deux autres Parachutistes désignés la veille partent en ville chercher les croissants du Dimanche.

A 6 heures 15 , une forte explosion retentit du coté de l' aéroport.
De nombreux Parachutistes se ruent vers les balcons pour voir ce qu'il en est.
La section de garde est appelée à ses postes de Combat.

Le Sergent-chef Blanchot et le Caporal Guillemette , de garde sur le toit rendent compte au Capitaine que le Poste américain des Marines vient de sauter.
 
Au moment où Guillemette repose le téléphone , une très forte secousse ébranle le bâtiment. 
Blanchot rattrape Guillemette qui basculait dans le vide. Un bruit assourdissant retentit :
 
les planchers s'effondrent puis les murs cèdent. Le cuisinier en train de répartir les bols du petit déjeuner sur les tables est projeté sous un banc de bois. 
Les bols se brisent lui causant de nombreuses contusions au bras, mais le banc le sauve. 
 
l'immeuble de 8 étages est devenu un amas de gravats de cinq mètres de haut. 
Après le vacarme , un terrible silence lui succède. 
Puis les hommes s'appellent. 
ils ne comprennent pas et se croient victimes d'un tir de roquette. 
les secours arrivent très vite, en premier lieu les porteurs de croissants qui n'en croient pas leurs yeux. 
Les premiers rescapés sont évacués, hébétés, certains avec seulement quelques égratignures tel le Caporal Chef Laloue qui se retrouve assis dans l'herbe après une chute de 7 étages. 
d'autres plus gravement blessés , commencent à être extirpés des ruines, mais les autres................... 
 
Pendant quatre jours et quatre nuits, les sauveteurs s'acharnent pour tenter d'extraire ce qui reste de vie de cet amas de pierres. 
Tous sont unis dans l'effort et dans l'espoir, parmi eux le père Lallemand, aumônier de la Force. 
 
Pendant ce temps, au Poste de Commandement du 1er RCP à Pau, la cellule de crise , mise en place dès le dimanche matin, tente de répondre du mieux possible aux appels de plus en plus angoissés des parents, mais les nouvelles arrivent lentement au rythme des recherches. 
 
l'attentat a tué 58 Parachutistes, dont 3 du 9eme RCP détachés à la compagnie comme conducteurs de V.A.B. il y a 41 survivants dont 15 blessés. Les cercueils sont rassemblés à la Résidence des Pins pour un dernier Adieu.   
 
             Texte du Général Cardinal , Chef de Corps du 1er RCP de 1982 à 1984
 
 
 
 

 

 

 

 
L'immeuble du drakkar à Beyrouth avant l'attentat.
cette photographie m'a été envoyé par un rescapé de la tragédie.
 

 
Des éléments de la 3eme compagnie du 1er RCP avant l'attentat. cette photographie m'a été envoyé par un rescapé de la tragédie. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les parachutistes survivants de la 3eme compagnie du 1er R.C.P au garde à vous devant les cercueils de leurs camarades tombés à Beyrouth. (photo paris match)
 
 

 
 
 
 
La France touchée au coeur dit adieu aux 58 victimes du massacre de Beyrouth.
des soldats de 20ans qui ne portaient les armes que pour une étrange parade de la paix
et qui n'avaient qu'un droit dans la tempête libanaise: celui de subir jusqu'au martyre.
(source paris match)
ils venaient du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau. ( du camp d'Idron plus précisément )

 
 
 

 
Portés par leurs camarades qui marchent à pas lents, la longue , trop longue colonne sort de la cour passant à moins de deux mètres du Président de la république.
La musique des Troupes de Marine interprète la marche funèbre de Chopin.
Sur l'épaule gauche de certains Porteurs, l'insigne tricolore de la Force d'interposition de Beyrouth.
Ceux là, ils y étaient, ils savent...il y a même dans les rangs des rescapés de l'attentat du 23 octobre, murés dans leur silence .
ils ont un regard dur, des yeux qui choquent presque dans un visage de 20 ans.
Les tambours voilés de Crêpe noir résonnent sourdement , figent le temps.
Plus rien n'existe , que ces cercueils Drapés de Bleu - Blanc - Rouge.
 
 
 
 
Bruno , c'est bien sur le général Marcel Bigeard . Pourquoi Bruno me direz vous ? et bien Bruno était son indicatif radio pendant la guerre d' Indochine il est ici en visite sur les lieux de l'attentat.  ( comme toujours,  prés de ses paras ) 
 
 
Pour la plupart ils n'étaient pas des militaires de métier, mais ils s'étaient portés volontaires pour le Liban, dans le cadre du service militaire prolongé. ils étaient partis parce qu'ils étaient fiers d'être des parachutistes. et puis, il y avait aussi les militaires de carrière qui ont payés le même tribut, dont le commandant de la 3eme compagnie. appelés ou soldats de métier, la mort les a frappés ensemble ce 23 octobre 1983.
 
 
 
La tour Mour , un des postes de la 1ere compagnie de novembre 1983 à janvier 1984.
 
 
Ce qu'il reste aujourd'hui de l'emplacement du Drakkar. c'est un terrain vague clôturé par une murette et fermé par un portail. on peut se demander pourquoi la France n'a jamais placé sur ce terrain, une stèle ou une marque, rappelant que 58 militaires français y sont morts.
 
 
 
 éléments du 1er R.C.P après l'attentat. ( 1ere compagnie en remplacement de la 3  ) 

capitaine Lanoux

lieutenant San Juan

lieutenant Boulier

s/lieutenant Dupasquier

lieutenant Sagnard.......... 35eme RAP

adjudant Vincent 

la 1ere compagnie du 1er RCP ( les verts ) est partie de Pau pour Beyrouth pour relever la 3 qui fut anéanti par l'attentat du 23 octobre.

110 Cadres et Parachutistes sont partis à l'aube pour le Liban, via Chypre, où ils assureront la Mission de " Soldats de la Paix " au sein de la Force Multinationale.   

Mais malheureusement le 1er RCP allait devoir continuer à payer cher son engagement au Liban.

le Parachutiste Gallais Pascal sera le premier mort de la 1ere compagnie. ce Parachutiste de la section du Sous-lieutenant Dupasquier a été tué le 1er décembre d'une balle au thorax. 


 
 
11 novembre 1983, arrivée des Verts ( 1ere Compagnie ) au port de Beyrouth à bord de la Bidassoa, via Chypre Larnaka -
 
Le Lieutenant-colonel Pinatel, du 1er RCP, Chef au B2 FMSB , et l' Adjudant-chef Jonca, 1er RCP , Chef Bureau Personnel FMSB , accueillent la 1ere Compagnie du 1er RCP -

 
 
Le Capitaine Lanoux , Commandant de la 1ere Compagnie, présente son  Unité
 
 
En septembre 1983 à Beyrouth , C.Jonca au milieu des Frères Gemayel, ( en photo dans la vitrine ) symbole de la Paix.  ( cliché pris avant l'attentat du Drakkar )

                                                                                       

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